DISCOURS
DISCOURS DE LA PRÉSIDENTE A L’OCCASION DU CONCERT DE GOSPEL
Bonsoir à vous tous,
Je suis encore sous le charme de cette brillante et émouvante prestation et je pense qu’on peut à nouveau applaudir fortement la chorale AKOFALA FAMILY CHOIR.
N’ayez crainte, je ne prends la parole que quelques minutes au nom de l’Association des Amis de l’église Saint-Nicolas. Tout d’abord pour remercier la chorale qui a bien voulu organiser ce concert de Gospel à la demande de l’EAP et ensuite remercier la Paroisse qui a décidé de faire don à l’Association de la collecte qui a été faite tout à l’heure.
Même si nous avons quelques « réserves » dues essentiellement aux cotisations et aux différentes manifestations organisées depuis quelques années, nous ne refusons aucun don. Quelques projets soumis par la Paroisse sont en cours de réflexion et devraient voir le jour prochainement. Il s’agit de :
- La confection par un artisan, dans le style de l’autel, d’un meuble recouvrant tout le mur à côté de la porte du clocher destiné à entreposer les fauteuils de marié, les cierges et autres. Il servira également pour la signature des registres de baptême et de mariage.
- L’achat et la pose de deux consoles : l’une pour y déposer la statue de Saint Nicolas, l’autre le reliquaire
- La sécurisation de l’Icone ainsi qu’une plaque rappelant l’origine de la donation
- Un spot éclairant la Vierge
- Un coffre renfermant le ciboire scellé dans la sacristie
- Des placards en hauteur dans l’arrière sacristie
- Un robinet plus pratique que l’existant pour le ménage et l’équipe florale
C’est bien évidemment moins émouvant que l’acquisition d’une statue ou d’un orgue mais ce sont des choses matérielles nécessaires à la bonne marche de la vie de l’église.
J’en profite pour vous rappeler que l’Association sera au Marché de l’Avent le 29 et 30 novembre.
Je vous souhaite à tous et à toutes une excellente soirée et un grand merci d’être venus si nombreux.
Marie-Odile GAILLARD
DISCOURS LORS DE LA BÉNÉDICTION DE LA CLOCHE « MARIE-GABRIELLE » (Bernard CLÉMENT)
Peu de gens ont connu cette circonstance qui nous rassemble aujourd’hui; peu la connaîtront. En effet la bénédiction d’une cloche est un événement rare.
Et permettez moi, au nom de l’Association des Amis de l’église saint-Nicolas, de vous tenir ensemble dans le même salut déférent : vous M. Gérard LAMBERT-MOTTE, maire, ainsi que tous les élus du Plessis-Bouchard, vous, père Monnet, notre ancien curé, et vous, père Jean-Pierre, qui lui succédez; Vous tous qui êtes absents et pourtant si présents dans nos mémoires; vous, Mgr RIOCREUX, évêque du diocèse de Pontoise, et vous tous, croyants ou non, présents dans et pour cet événement exceptionnel.
Depuis plusieurs mois notre clocher s’était tu, laissant un vide étonné dans la vie de la cité; mais bientôt il retrouvera sa voix ou plutôt ses voix, comme deux cordes vocales, puisque dorénavant « Louise Joséphine » sera accompagnée de Marie-Gabrielle. Et reprendront alors la sonnerie des heures civiles et des heures religieuses qui rythment nos vies et scandent nos journées, comme une ponctuation de l’air.
Depuis des temps immémoriaux, par leur présence familière dans nos villes et nos campagnes, les cloches, célébrées par des poètes et des écrivains comme Victor Hugo, Chateaubriand ou Charles Baudelaire, servent à annoncer l’heure pour qui n’a pas la possibilité de la lire directement; qui n’a jamais suspendu son pas et, d’une oreille attentive, n’a compté les coups, servent à guider le marcheur en quête de son chemin; et qui, égaré, n’a jamais tendu l’oreille pour discerner la direction d’un clocher.
Aux temps de peur, de haine et de guerre c’est sur elles que reposait encore l’annonce de l’alarme et de l’alerte; l’annonce du péril et du malheur. Mais, pour celles qui vivaient encore et n’avaient point perdu leurs missions fondues dans l’âme d’un canon, de toute leur vigueur, venait le temps de chanter la joie et l’allégresse de toute armistice. Heures civiles de la cité mais aussi heures religieuses de l’Église.
C’est ainsi que nos cloches sont héritières de l’antique corne et des anciennes trompettes du peuple d’Israël. Elles marquent le lien étroit avec la vie des chrétiens dans les grandes étapes de la vie. Leurs sonneries appellent à la prière et au recueillement, trois fois quotidiennement pour l’Angélus, qui suspend parfois tout travail comme dans l’immortel tableau de Jean-François MILLET. Elles convoquent aux rassemblements liturgiques dominicaux pour la célébration de l’Eucharistie. Elles avertissent des joies du baptême et du mariage comme de la douleur des funérailles. Elles éclatent à toutes volées, après le silence du tombeau, dans la résurrection pascale, pour marquer le passage de la vie à la mort. La symbolique de la cloche est si riche qu’elle englobe dans son ambiguïté, comme toute symbolique, le pire et le meilleur; et, au-delà de la nostalgie de nos souvenirs, elle reste la voix qui appelle de la terre vers le ciel et du ciel vers la terre, une voix qui nous appelle au-delà de nous-mêmes vers un ailleurs.
DISCOURS DE Gérard LAMBERT-MOTTE LORS DE LA BÉNÉDICTION DE MARIE-GABRIELLE
Je ne saurais dire combien je suis heureux de pouvoir accueillir cette nouvelle cloche dans notre commune et de vous voir si nombreux en ce jour. Je remercie tout particulièrement la présence de Monseigneur RIOCREUX, évêque de Pontoise, de tous les prêtres, Père MANGES, Père MONNET, Père AMAURY . C’est un vrai plaisir de vous voir réunis tous les trois, et des paroissiens du Plessis-Bouchard. Je remercie également Jean BARDET, notre député, Raymond LAVAUD, notre Conseiller Général, Maire de Beauchamp. Et je salue également la présence de notre architecte, M. Slavomir (SWIECIOCHOWSKI) qui s’est mis à l’écart et qui est donc la personne qui a la responsabilité du chantier de la rénovation de l’église.
Dans l’esprit des Encycliques du pape Pie XII, il est dit au paragraphe 87 « les cloches ne seront pas employées au service des églises avant d’avoir été solennellement consacrées ou du moins bénies, dès lors elles seront conservées avec le soin qui est dû aux choses sacrées ».
On les bénit avant de les faire sonner la première fois et ce rite perdure depuis le Xème siècle. Ce jour est donc un évènement majeur à la fois dans la vie de l’Eglise mais aussi pour la ville du Plessis-Bouchard.
Considérant la cloche comme une personne on lui donne le prénom d’une sainte et l’évènement est transcrit au livre des baptêmes. Notre cloche s’appelle « Marie-Gabrielle ». Elle est le symbole du renouveau, l’âme de notre église Saint-Nicolas qui peu à peu revit. Elle viendra s’adjoindre à notre première cloche nommée Louise-Joséphine.
La naissance de cette nouvelle cloche constitue à elle seule tout un périple puisqu’elle a été fondue chez PETIT & FRITSEN fonderie royale aux PAYS BAS, à Arles Rixel. Ces maîtres saintiers sont fondeurs de cloches depuis 1660.
Marie-Gabrielle est symbolique je le disais car, si les cloches sont pour l’Église, les instruments qui font entendre la parole de Dieu et qui invitent à la prière et à un moment de fraternité, d’un point de vue républicain, les cloches sont aussi des instruments qui permettent de rythmer la vie et le travail à une époque où les horloges n’existaient pas. Elles avertissent les habitants de l’approche des envahisseurs. Le tocsin appelait les habitants en cas d’incendie ou pour annoncer la mobilisation lors de la déclaration de guerre. Encore aujourd’hui nous faisons sonner les sirènes tous les premiers jeudis du mois afin de vérifier leur bon fonctionnement en cas de besoin.
Je souhaite bien sûr que Marie-Gabrielle n’ait à sonner que pour célébrer d’heureux évènements, mariage, baptême par exemple et qu’elle participe activement à la vie du Plessis-Bouchard.
J’ai aujourd’hui une pensée particulière pour les Maires qui m’ont précédé, je parle d’Yves CARRIC, Jacques TEMPLIER car je sais combien ils étaient tout comme moi, attachés à notre Eglise. Madame CARRIC est là en compagnie de Mme Marie Thérèse ALINE, elles ont le privilège d’être toutes les deux marraines de notre nouvelle cloche.
Merci à tous
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